ISRAËL-PALESTINE – LE DERNIER RÊVE D'ABRAHAM
Dans
un petit village au sud de Jérusalem, sous une tente, le patriarche de la tribu
se meurt.
Abraham est entouré de ses deux fils, nés de ses épouses, Sarah et Hajar. L'une
était juive et l'autre égyptienne. Abraham, dans un dernier souffle, veut qu'ils
se réconcilient. Depuis des années, une vieille rancœur les divise. Ismaël est
l'aîné, et ,à ce titre, prétend devoir hériter prioritairement de son père. Il
a quatorze ans de plus que son demi-frère. Isaac est le fils de la première
épouse, juive. En tant que tel, il estime être le seul à pouvoir diriger la
tribu.
Abraham leur lègue deux pays. Israël, la terre promise par Dieu, sera celui
d'Isaac. Ismaël règnera sur tous les autres territoires, à l'est d'Israël, pour
y faire paître ses troupeaux. Les frères réconciliés enterrent donc leur père auprès
de sa femme Sarah, dans le caveau qu'il avait acquis en Palestine, dans le
petit village d'Hébron. Ensuite, chacun repart vers son destin. Ils donnent
naissance à deux peuples frères. Les Juifs et les Arabes sont nés. 3 830
ans plus tard, la dispute continue.
Tout
le monde n'est pas obligé de croire en Dieu. Trois peuples ont réinterprété à
leur façon cette histoire commune. Les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans se
sont disputés pendant des siècles pour déterminer lequel d'entre eux détenait
"La Vérité". Ces combats ont fait des millions de morts, depuis le
martyr des premiers chrétiens jusqu'à la Shoah, en passant par les Croisades.
Aujourd'hui encore, le conflit israélo-palestinien entraîne d'interminables
tueries. Intifada, attentats-suicides, représailles, assassinats… Les morts
succèdent aux morts, sans fin. Certains prennent ce prétexte pour mener des
guerres saintes, d'autres refusent d'admettre la présence de différents peuples
sur une même terre. Mais quand tout cela finira-t-il ? Afin de tenter de
trouver des solutions, reposons d'abord quelques bases historiques.
L'opposition
"raciale" entre Juifs et Arabes
Tous
deux sont des peuples sémitiques. Leurs langues sont toutes deux issues d'une
même racine. Celle-ci a donné naissance à diverses branches, dont les langues
mésopotamiennes (Irak actuel) à l'est, et les langues phéniciennes à l'ouest
(araméen, arabe, hébreu, syriaque, maltais…).
Il faut concevoir que toute cette région a été envahie, dominée, dépecée,
découpée durant des millénaires par les différents empires régionaux. Au fil de
cette histoire perturbée, les villes sont devenues des états. Chaque état a
développé son propre système et sa langue s'est distinguée des autres, au même
titre que le latin a donné l'italien, l'espagnol, le français ou le roumain. Il
est donc totalement absurde de vouloir opposer une "race juive" à une
"race arabe". Cette région, de la Syrie à l'Arabie, en passant par
Israël, la Palestine et la Jordanie, est le berceau de l'humanité dans ce
qu'elle a de plus noble. L'invention des sciences, de l'écriture et des lois.
Loi divine pour les uns, droit séculier pour les autres, ces textes constituent
les bases de l'ensemble de nos civilisations.
La présence juive en
Palestine
Deux
thèses s'opposent, qui ont des sources relativement récentes. La Palestine est,
dans la Bible, le pays des Philistins. Celui-ci recouvrait approximativement
l'actuelle bande de Gaza. Ce sont les Romains qui ont étendu ce terme à
l'ensemble des territoires situés entre la Méditerranée et le Jourdain. Elle
incluait également la Syrie. Chez les Grecs, on l'appelait la "Syrie
juive", avant de l'appeler "Syrie Palestine".
Les Juifs se sont révoltés contre l'occupant romain durant un siècle, afin de
préserver leur religion. Ce mouvement aboutit à leur dispersion en 135 après
J.C.
L'exode est devenu le ferment de l'identité juive à travers le temps. Mais un
foyer juif a persisté en Palestine, jusqu'à nos jours. La christianisation
byzantine a transformé la Palestine en Terre Sainte dès le 4ème
siècle. Ce sont des moines chrétiens qui ont converti les peuples bédouins de
la péninsule durant les deux siècles suivants.
Ce mouvement s'est converti en islamisation au 7ème siècle, finissant
de convertir la majorité de la population. A la fin des Croisades, et sous
l'empire ottoman, la région devient définitivement multi-culturelle. Juifs,
Chrétiens et Arabes cohabitent pacifiquement pendant des siècles dans tous les
territoires sous contrôle turc, d'Istanbul au Caire, sous domination musulmane.
Au 19ème siècle, le territoire de la Palestine est peu occupé
(environ 50 habitants au km²), par une population très majoritairement arabe
(chrétienne et musulmane). Environ 25.000 Juifs y vivent encore. Les grands
pogroms russes, en 1880, provoquent les premières immigrations juives vers la
Palestine. Grâce à l'appui financier des grandes fortunes juives
internationales, les premiers colons peuvent acheter des terres cultivables.
Ils fondent Tel-Aviv, qui était un kibboutz, puis un ensemble de villages sur
les côtes.
La Palestine est toujours sous l'autorité de l'empire ottoman, qui voit
l'immigration juive comme une aubaine du point de vue financier et technique.
Les Juifs apportent des compétences utiles, permettant la modernisation rapide
du pays.
Après la guerre de 14-18, les souverains hachémites, chérif de la Mecque et descendants directs du prophète (et
donc d'Ismaël), créent le royaume de Jordanie, sous contrôle anglais. Ils sont
favorables à l'arrivée massive d'immigrants juifs. Ils accordent un territoire
correspondant à l'actuel état d'Israël, incluant la Cisjordanie. En contrepartie,
Fayçal de Jordanie doit devenir roi de d'Arabie (le Hedjaz), de Syrie et
d'Irak. Malheureusement, les Hachémites sont chassés d'Arabie par les Saoudiens
en 1932 et d'Irak par un coup d'état en 1958.
La
population juive en Palestine a continuellement augmenté, de 1918 à 1948.
Cette venue régulière, pendant trente ans, d'immigrants juifs, s'est faite généralement
dans l'indifférence. Quelques crises ont éclaté sporadiquement au cours des
années '20, cherchant à limiter la vente de terres aux colons juifs. Celles-ci
ont amené les Juifs à créer une milice clandestine, la Haganah, qui leur a
fourni une organisation de défense solide.
De 1935 à 1939, une Jihad est lancée par le cheikh Izz al-Din al-Qassam, qui désire créer un état islamiste en Palestine. Le début de révolte
est mené par un très petit groupe d'hommes (environ 800) et s'achève par la
mort du prédicateur. Celle-ci est suivie par une grève générale, durant six
mois. Les Palestiniens revendiquent le droit de créer une assemblée
législative, ce que les Anglais leur refusent.
La Haganah ayant collaboré avec les Britanniques pour lutter contre
l'insurrection palestinienne, les Juifs obtiennent un traitement plus
favorable. Ceci n'empêche pas les Anglais de réprimer durement les mouvements
indépendantistes juifs, comme l'Irgoun et le groupe Stern.
En 1937, un premier plan de partition est négocié entre Juifs et Arabes, qui
aurait accordé 85% du territoire au souverain jordanien, laissant 15% pour la
création d'Israël. Celui-ci échoue finalement, ne contentant personne.
A l'issue de la guerre, le nombre de Juifs atteint environ 560 000
habitants, soit un tiers de la population totale de la région. La densité de
population est passée à 90 habitants au km², principalement sur de nouvelles
terres "colonisées" et mises en valeur grâce aux kibboutzim. Ils
occupent entre vingt et trente pourcents du territoire.
L'immigration
est nettement plus importante après la deuxième guerre mondiale et, surtout,
après la proclamation d'indépendance suite à la partition de la Palestine, en
1948.
Ce plan de partition est massivement rejeté par les Arabes, qui lancent une
guerre totale contre les Israéliens. Le sort des armes leur est, une nouvelle
fois, défavorable, notamment grâce à l'action de la Haganah, devenue l'Irgoun.
Contrairement à une opinion généralement répandue dans les milieux favorables aux
nationalistes arabes, Israël n'a pas remporté cette victoire grâce à l'aide
occidentale. Isolés et subissant un blocus militaire strict, ils ont réussi en
ne comptant que sur leurs propres forces et grâce à une organisation
implacable.
La conclusion de la guerre est dramatique pour les Palestiniens. La plus grande
partie quitte le pays, volontairement ou non. Le maintien de la Cisjordanie et
de la bande de Gaza hors de l'état d'Israël permet de maintenir la majorité de
la population arabe dans un territoire circonscrit. Israël peut désormais se
renforcer dans un état "homogène".
Toutes
les guerres suivantes, jusqu'à la guerre du Liban, en 1981, ont été
successivement remportées par Israël et ont amené son renforcement territorial.
La colonisation a amené 2,8 millions de personnes supplémentaires entre 1948 et
nos jours, portant la population juive à 5,3 millions aujourd'hui.
Les Arabes palestiniens vivent majoritairement dans les territoires occupés (ou
autonomes), soit 3,7 millions d'habitants. Un grand nombre de Palestiniens
vivent également en Jordanie (2,6 millions) et en Israël (1,2 millions). Le
reste de la population palestinienne est exilée dans les pays de la région, du
golf persique ou du continent américain (environ 800.000 habitants). Le problème
de la répartition de la population sur ce territoire reste le problème majeur
dans ce conflit.
Le droit à la défense
d'Israël
Le
cycle de violences a été entamé en 1935 et il n'a guère connu de répit depuis. Les
peuples environnants ont soutenu, hébergé et parfois combattu, la résistance
palestinienne. D'autres opérations militaires d'envergure ont été entreprises
contre Israël par les pays arabes de la région, qui ont toutes échoué.
Apparemment, seuls les Israéliens sont capables de se battre eux-mêmes.
L'invasion du Liban en 1982, au cours de l'opération "Paix en
Galilée", a marqué le premier faux pas d'Israël, alors que la paix avec
l'Egypte était le seul pas tangible vers une pacification de la région. La
guerre des Six Jours (1966) et la guerre du Kippour (1973) étaient des conflits
de protection contre une agression concertée des pays arabes. Le Liban a
représenté, par deux fois, une erreur stratégique et une faute politique de la
part d'Israël. En-dehors de l'aspect militaire, ces actions offensives ont surtout
été des erreurs politiques majeures. La prédominance des militaires au sein des
gouvernements israéliens – quatre premiers ministres de 1948 à nos jours (Ygal
Allon, Yitzhak Rabin, Ehud Barak, Ariel Sharon) – a abouti à un constat d'échec.
L'armée ne peut pas résoudre tous les problèmes de la société israélienne. De
même que la force ne représente pas la seule solution à cette situation. Les
accords d'Oslo ont prouvé qu'une solution diplomatique était possible. L'échec
des négociations de Taba, entre Ehoud Barak et Yasser Arafat a malheureusement
marqué la fin de ce timide espoir.
Le nombre de victimes palestiniennes, entre octobre 2000 et novembre 2006,
s'élève à 29.956 personnes, dont 4.388 morts (source Croix Rouge
Palestinienne).
Le nombre de victimes israéliennes durant la même période s'élève à 8.717
personnes, dont 1.084 tuées. Ce nombre a été considérablement réduit grâce à
l'efficacité de la prévention des attentats. Une attaque sur quatre seulement
parvenant à atteindre son but. Si rien n'avait été fait, 35.000 Israéliens
auraient été victimes de ces actions, dont 4.500 auraient trouvé la mort.
Dans cette guerre fratricide, cette lutte "œil pour œil, dent pour
dent" arrive à un échec immense des deux côtés de la "ligne
verte".
Plus de 8.000 maisons palestiniennes ont été détruites pour des raisons
diverses (construction sans permis, punition contre la participation à des
attentats, objectifs militaires…) et 2.000 Palestiniens sont détenus par
Israël.
Les médias occidentaux s'émeuvent majoritairement de la situation du point de
vue palestinien. Ils n'imaginent que très rarement le danger dans lequel vit la
population israélienne.
La première Intifada s'est achevée par les accords d'Oslo, après que 1.491
Palestiniens et 522 Israéliens sont morts entre 1987 et 2000, en presque huit
années de lutte.
Voilà six ans que dure cette seconde Intifada, et le nombre de victimes est
déjà trois fois plus élevé. Combien faut-il encore de morts avant que les
protagonistes de cette guerre se mettent autour d'une table ? Faut-il que
cette lutte dure Cent Ans, elle aussi ?
Depuis
70 ans, les Palestiniens ont choisi la voie du terrorisme comme seule solution.
Avaient-ils d'autres options ? Malgré tout, on peut critiquer une certaine
partie de cette action, ayant entraîné une violence aveugle contre des
innocents. Les prises d'otage, les massacres perpétrés durant vingt années par
l'OLP, le FPLP et toutes les autres organisations palestiniennes, ont affaibli
ces mouvements de libération. Finalement, c'est l'Intifada, menée à l'intérieur
du pays, qui est parvenue à la création de l'Autorité Palestinienne. La
deuxième Intifada risque de faire éclater celle-ci. La récupération idéologique
de ces insurrections populaires par le Hamas a entraîné une nouvelle
radicalisation et ces tensions aboutissent même à une guerre civile larvée
entre forces palestiniennes.
Médiation
Deux
logiques s'affrontent ici. Israël a le droit de protéger sa population. La
Palestine a le droit d'exister au sein de frontières sûres et reconnues.
Les choses sont ce qu'elles sont devenues. L'Histoire a ramené sur cette terre
un nombre important de Juifs qui vivaient autrefois en Europe, en Afrique ou en
Orient. Les pogroms, la Shoah, les émeutes raciales et les persécutions dont
ils furent l'objet dans les pays arabes après 1947 les ont amenés, en grande
partie, à immigrer en Israël. Rappelons que la présence de communautés juives
était attestée au Proche-Orient et en Afrique du Nord durant toute l'Antiquité
et le Moyen-Âge, jusqu'au 20ème siècle. Ce mouvement est
irréversible et les nationalistes arabo-palestiniens mènent une lutte vouée à
l'échec en niant cette réalité.
Cette situation est la conséquence logique de l'éveil des nationalismes au 19ème
siècle et des colonisations successives. Lorsque les empires ont disparu, aussi
bien en Europe qu'au Proche-Orient, après la première guerre mondiale, toutes
les revendications nationales ont éclaté. Ce mouvement historique de
morcellement des états est parvenu jusqu'au régionalisme contemporain, niant
même l'existence de nations anciennes comme l'Espagne, la France ou l'Italie.
La Palestine a-t-elle jamais existé en tant qu'état ? Existe-t-elle en
tant que nation ? L'ensemble des peuples de cette région, du nord de la
Syrie jusqu'à la mer Rouge, constituait une forme de nation, partageant
énormément de points communs, même s'ils conservaient des particularités
propres. Ces différences se sont maintenues tout au long de l'Histoire,
assurant la continuité de la présence des communautés de Druzes, de
Palestiniens, d'Hébreux, d'Alaouites, de Nabatéens, et même des tribus arabes
nomades, dans toute la région.
A bien y regarder, ces peuples ont plus de points de ressemblance que de
divergence. Et, en premier lieu, la foi en un Dieu unique. Quelles solutions, à
présent, pour un avenir pacifique ?
La coexistence
pacifique.
Imaginons
qu'une nouvelle conférence de la paix, ou des accords secrets entre
Palestiniens et Israéliens, permette une paix durable et la création de deux
états souverains, aux frontières reconnues et stables. Un seul inconvénient à
cette solution : la partition de la Palestine en deux entités sans
continuité territoriale. On en reviendra invariablement aux sources du conflit
de 1948. Solution de court terme uniquement.
2. Une zone sous
contrôle international.
La
communauté internationale, sous la pression de la crise pétrolière et pour
lutter contre le terrorisme islamiste, pourrait être amenée à vouloir occuper
la région et mettre ces territoires sous tutelle pour maintenir la paix. Cette
solution, forcément impopulaire et instable, est improbable, ainsi que peu
souhaitable.
L'union économique.
On
entend régulièrement cette proposition émerger dans le camp des
"modérés" des deux bords. Une union douanière et économique, similaire
à l'Union Européenne, permettrait d'assurer la survie économique de cet
ensemble de pays. Pour parvenir à ce but, il faudrait d'abord que les
différents partenaires potentiels parviennent à un minimum de stabilité
politique et économique. Si Israël est prêt, selon les standards occidentaux, à
participer à un projet de ce genre, comment la Syrie, le Liban, la Palestine et
la Jordanie pourraient-ils y parvenir sans avoir atteint un niveau minimum de
démocratie en interne ? Un ensemble viable devrait réunir, à terme, tous
les pays de la sous-région, de la Syrie jusqu'au Yémen. La route est encore
longue avant d'y parvenir.
Le chaos généralisé.
Les
tensions actuelles pourraient amener une guerre plus large, régionale ou
mondiale. Le démantèlement de l'Irak, la lutte des Chiites pour atteindre le
pouvoir dans la plupart des pays de la région, les enjeux pétroliers, la
faiblesse des royautés et des émirats arabes, la puissance montante de l'Iran,
sont autant de phénomènes inquiétants, chacun étant facteur de risques. Il
n'est pas impossible que le conflit actuel entre Sunnites et Chiites en Irak
dégénère et s'étendent à toute la région. L'avenir serait alors décidé par les
armes.
L'effondrement des
régimes en place.
Un des
principaux obstacles à la paix est le financement constant des mouvements
terroristes par les puissances financières de la région. Les régimes saoudiens
et iraniens, profitant de la manne pétrolière, entretiennent l'instabilité
financière pour des questions idéologiques dangereuses. Le but de quelques
dirigeants occidentaux (américains et pro-américains) est de décapiter ces
régimes, ou de les affaiblir durablement, pour couper les sources de
financement de l'islamisme. Certains théoriciens "faucons" de
Washington misent sur un retour des Jordaniens au pouvoir dans leurs anciennes
possessions grâce à la théorie des dominos. La chute de Saddam Hussein
entraînant une démocratisation des différents régimes, on aurait dû chasser les
souverains arabes de leur trône pour les remplacer par le pouvoir jordanien,
beaucoup plus pro-occidental.
C'est une hypothèse improbable, tant que les régimes arabes et syriens se
maintiennent. Le Roi de Jordanie est peut-être, malgré tout, la clé de voûte de
toute solution diplomatique.
3.800 ans après la disparition d'Abraham, ses fils
continuent à se disputer cette terre. Aucun conflit armé ne parviendra à les
départager. Aucune victoire militaire définitive n'est possible, sans entraîner
un conflit généralisé. La seule solution réside dans l'arrêt de la violence, la
négociation et la diplomatie. Le rôle de nos médias est également de donner une
image juste et équilibrée du conflit. Nous devons dénoncer les actes injustes
commis par Israël, mais aussi les meurtres sanglants des Palestiniens.